Coucou tout le monde,
Aujourd’hui sur le blog de Shambhala, on vous propose un article complet sur la contraception à destination des personnes à pénis. Pourquoi ? Parce que le sujet est important, qu’il est rarement évoqué dans les médias et que les informations sont parfois difficiles à trouver. De plus cet article vient en complément de tout ce que nous avons pu dire lors de notre émission spéciale « Soirée Soubrette » qui a eu lieu le15/12 et dont vous pourrez retrouver le podcast dans quelques temps sur les plateformes habituelles.
Nous espérons que ce contenu vous intéressera. Prévoyez un thé/café/chocolat et des petits gâteaux car il y a de la lecture.
Introduction
En 1967, la loi Neurwith relative à la « régularisation des naissances » a autorisé la production, l’importation et la vente de moyens de contraception. Depuis lors, les méthodes contraceptives à destination des personnes assignées femmes à la naissance (AFAB = Assignated Female At Birth) ont été largement développées et distribuées. En effet, il existe de nos jours un grand nombre de méthodes de contraception : pilule, patch contraceptif, spermicide Dispositif Intra-Utérin (cuivre ou hormonal), diaphragme/cape vaginale, anneau vaginal, implant, préservatif interne, progestatifs injectables, méthode dite naturelle (analyse des cycles menstruels), stérilisation à visée contraceptive (ligature des trompes, ovariectomie) et contraception d’urgence (pilule du lendemain). Cependant, les méthodes à destinations des personnes ayant un pénis sont beaucoup moins nombreuses, peu connues et très peu proposées.
Quelles méthodes de contraception pour les personnes AMAB (Assignated Male At Birth = assigné homme à la naissance) ?
http://www.contraceptionmasculine.fr
Le préservatif externe
Méthode barrière, à usage unique. Il s’agit de la seule méthode contraceptive qui protège également efficacement des infections sexuellement transmissibles (IST).
La contraception hormonale par injection
Méthode réversible permettant selon un protocole validé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’agir sur la production de spermatozoïdes. On considère que la personne est contraceptée à partir du moment où la concentration de spermatozoïdes est inférieure à 1 million/ml. Il n’y a pas d’effet sur les érections ou la quantité d'éjaculat.La contraception hormonale s’administre une fois par semaine par une injection intramusculaire profonde.
Un document de l’OMS précise que :
- Il y a plus de 30 ans que l’énanthate de testostérone est commercialisée à travers le monde. - Cette substance a été employée à but thérapeutique pendant des disaines d’années chez des milliers de personnes hypogonadique (personnes qui ne produisent naturellement pas assez de testostérone) : Aucune toxicité n’a été signalée dans ce cadre. - En l’absence d’étude sur l’emploi de cette substance à des fin contraceptives à le long terme, l’OMS en limite par précaution l’emploi à une durée de 18 mois mais aucun risque n’a été observé suite à une utilisation plus longue.
A savoir :
Pour le moment, très peu de médecins en France prescrivent cette méthode contraceptive (selon les informations que j’ai trouvées, ils ne seraient que deux)
La vasectomie
Méthode considérée comme irréversible (stérilisation), consistant à couper chirurgicalement les canaux déférents qui acheminent les spermatozoïdes dans le sperme. Cette méthode, légalisée depuis 2001 pour toute personne majeure est remboursée par la sécurité sociale.
La stérilisation à visée contraceptive ne peut être pratiquée que : si la personne intéressée a exprimé une volonté libre, motivée et délibérée après avoir reçu une information claire et complète sur ses conséquences après un délai de 4 mois suivant la première consultation (consultation pour la demande de stérilisation).
Selon la loi, nul besoin d’être en couple ou d’avoir déjà fait des enfants pour avoir recours à une vasectomie (ou à toute chirurgie à visée contraceptive) ; cependant, en pratique il peut s’avérer parfois difficile de trouver un médecin acceptant de pratiquer l’opération. Il peut alors être utile de se rapprocher de groupes d’entraide afin de bénéficier de l’expérience des personnes ayant déjà eu recours à l’intervention.
A savoir :
Il existe une opération de restauration des canaux déférents, cependant la réussite est variable en fonction de la durée écoulée depuis la vasectomie et de la quantité d’anticorps antispermatozoïdes secrétée naturellement par chaque individu.
Les méthodes expérimentales
La contraception thermique
http://www.contraceptionmasculine.fr/la-methode-thermique/
http://www.contraceptionmasculine.fr/andro-switch/
C’est une méthode réversible qui consiste à élever la température des testicules afin d’inhiber la production de spermatozoïdes. Pour obtenir cette élévation, les testicules sont remontés dans les canaux inguinaux et maintenus en place grâce soit à un sous-vêtement adapté, soit à un anneau pénien à porter une quinzaine d’heures par jour. Il n’y a pas d’effet secondaire : ni sur le désir sexuel, ni sur les érections.
La contraception thermique est encore considérée comme expérimentale car très peu d’études ont été menées pour en vérifier l’efficacité et l’innocuité, cependant de plus en plus de personnes ont choisi de l’utiliser car elle a pour avantages d’être réversible, de ne pas être invasive et de ne pas avoir d’effet secondaire.
La contraception thermique nécessite la réalisation de spermogrammes réguliers (un lors de la consultation de pré-contraception suivi d’un tous les trois mois : ceux-ci sont remboursés par la sécurité sociale). La méthode étant peu connue, certain.es professionnel.les de santé sont encore réticent.es à la prescrire et/ou d'assurer le suivi.
- Le spermogramme réalisé avant la mise en place de la contraception doit être considérée comme normal.
Contre-indications :
En l’absence d’étude réalisée jusqu’alors :
- Il n’est pas recommandé d’utiliser cette méthode chez des personnes ayant des antécédents d’anomalie de la descente des testicules (traitée ou non), de hernie inguinale (traitée ou non) ou de cancer du testicule. - Une grande obésité ou la présence de variocèle de grade 3 sont des contre-indications à cette méthode.
La contraception par injection de gel de polymère
En cours de développement en Inde, cette méthode contraceptive consiste en une injection sous anesthésie locale d’un gel de polymère (vasalgel) dans le canal déférent, c’est-à-dire dans le canal qui achemine les spermatozoïdes de leur lieu de stockage (épididyme) à l’urètre . Le vasalgel perturbe la membrane des spermatozoïdes afin d’en empêcher le déplacement ainsi que la fécondation de l’ovule. Cette méthode est une alternative moins invasive et indolore à la vasectomie. De plus, selon le laboratoire qui a mis au point ce gel, il serait efficace pendant treize ans et se résorberait naturellement après cette période permettant de retrouver sa fertilité.
La contraception hormonale (dite « pilule masculine »)
La DMAU
En 2018, des chercheurs américains ont publié, dans Endocrine Society,les résultats d’une étude sur l’efficacité de la DMAU (Dimethandrolone Undécanoate) comme méthode contraceptive.
Il s’agit d’une molécule combinant un progestatif à un androgène. Les chercheurs indiquent que lors de l’essai mené sur 100 personnes, ils avaient observé une diminution de la testostéronémie (taux de testostérone dans le sang) empêchant la production des hormones nécessaire à la spermatogenèse. Cette molécule peu entraîner une prise de poids modérée et une baisse du taux de cholestérol HDL (bon cholestérol) ; selon l’étude, elle ne semble pas provoquer d’inflammation sur le foie.
La 11-bêta-MNTDC
En 2019, un essai de pilule dite pour homme a été mené conjointement par l'Université de médecine de Washington et l'Institut de Recherche Biomédicale de Los Angeles, il s'agit d'une pilule contraceptive nommée 11-bêta-MNTDC.
Les chercheurs ont annoncés que les premiers résultats étaient concluants puisque cette méthode contraceptive a permis d'inhiber la production de sperme. Il est tout de même à noter que certains effets secondaires bénins ont été observés (maux de tête, fatigue, acné, baisse de libido et légers trouble de l'érection)
La professeure de médecine qui a conduit la recherche, Dr Christina Wang, a déclaré "un contraceptif hormonal sûr et réversible devrait être proposé d'ici dix ans environ".
Pourquoi la méthode du "retrait" n'est pas efficace ?
La méthode du coïtus interrompus (aussi appelée "retrait") consiste à retirer le pénis du vagin avant l'éjaculation. Contrairement à une idée reçue très répendue, elle a un niveau important d'échec (jusqu'à 22%, c'est-à-dire près d'1/5 risque de grossesse non désirée) qui s'explique par plusieurs facteurs :
- La difficulté à contrôler parfaitement l'éjaculation et à interrompre le rapport sexuel "à temps".
- Une petite dose de sperme qui se dépose sur la vulve ou à l'entrée du vagin peut suffire à ce que des spermatozoïdes remontent jusqu'à l'utérus, puis aillent féconder l'ovule.
- La présence de spermatozoïdes dans le liquide pré-séminal (liquide incolore et visqueux secrété lors de l'excitation sexuelle afin de lubrifier le gland du pénis).
Pourquoi la contraception dite masculine est si peu développée et les méthodes disponibles si peu connues ?
https://www.cairn.info/revue-autrepart-2009-4-page-49.htm
https://www.vivamagazine.fr/la-contraception-toujours-une-affaire-de-femmes-173230/
https://myriamdaguzanbernier.com/blog/2020/10/13/contraception-masculine/
Dès les années 60, les chercheurs se sont intéressés à la contraception à destination des personnes assignées homme à la naissance. En 1963, les injections de testostérone à visée contraceptive ont été autorisée, leur taux d'efficacité étant égal à celui de la pilule "féminine" et les effets secondaires (perte de cheveux, prise de poids, augmentation de la libido) ont une gravité moindre comparés à ceux engendrée par la contraception hormonale pour les personnes assignées femme. La méthode thermique a quant à elle été mise en place il y a plus de 30 ans et la vasectomie (inventée en Chine en 1974) n'a été légalisée en France qu'en 2001.
Ainsi, on peut se demander pourquoi le développement et la diffusion des méthodes contraceptives dites masculines est-elle si lente ?
La contraception comme moyen d’émancipation
Dans les années 50, Gregory Pincus, l’inventeur de la pilule contraceptive a effectué des tests clinique afin d’étudier l’efficacité de la méthode contraceptive hormonale. À l’époque, les essais étaient réalisés sur 32 personnes dont 16 hommes ; cependant les mécènes du médecin et biologiste lui ont très rapidement fait abandonné les études sur les personnes de sexe masculin. La raison principale de cette décision : la contraception devait être un moyen pour les femmes de reprendre le contrôle de leur corps, la pilule allait leur permettre de faire ce qu’elles veulent de leur corps et de contrôler elles-même leur propre fertilté.En effet, Margaret Sanger (sage femme, elle est la fondatrice de la Ligue pour le Contrôle des Naissances, l’ancêtre du planning familial américain) et Katharine McCormick (biologiste) sont deux militantes américaines très engagées dans la lutte féministe pour l’égalité entre les genres.
La pilule devait avoir un caractère émancipateur pour les femmes, or dans ce contexte, permettre aux hommes et personnes AMAB de gérer la contraception et la fertilité du couple, c’était leur apporter un moyen supplémentaire de domination.
Très peu d’études menées sur la contraception dite masculine
Bien que la découverte d’une méthode de contraception hormonale chez les personnes ayant un pénis date de 1950, il a fallu attendre 1979 pour que des études sur le sujet soient effectuées en France et c’est seulement à partir de 1985 que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) organisera un programme d’expérimentation de la contraception hormonale par injection chez les personnes AMAB.
Concernant la contraception non hormonale, le docteur Mieusset a effectué des études dans les années 80 sur une méthode de contraception thermique utilisant un sous-vêtement permettant de remonter les testicules afin d’en augmenter la température.
À cette pénurie d’études sur la contraception pour les personnes assignées hommes, on peut trouver plusieurs explications :
- Une raison économique : Le marché de la contraception est très lucratif, hors depuis les années 60, il s’est quasiment exclusivement tournés vers les personnes AFAB. Pendant longtemps les professionnels ont imaginés que les hommes ne seraient pas prêts à prendre en charge la contraception dans les couples hétérosexuels et que les personnes à vulve ne voudraient pas leur laisser cette responsabilité (pour les raisons évoquées plus tôt). Ainsi, d’un point de vue économique, effectuer des recherches sur les méthodes contraceptives à destinations des personnes ayant un pénis était considéré comme un risque financier.
Selon les laboratoires pharmaceutiques, la contraception masculine médicamenteuse serait un investissement risqué car il pourrait soit concurrencer le marché de la contraception dite féminine, soit rester très marginal.
- L’évolution de la législation concernant les essais cliniques et la mise sur le marché de nouveaux médicaments : En effet, lorsque les premiers essais cliniques ont été menés pour tester l’efficacité de la pilule, il n’y avait aucune obligation légale à obtenir le consentement des candidat.es sélectionné.es pour les essais. De plus, il était considéré comme normal d’effectuer ces expérimentations sur des personnes n’ayant pas été informées ni du type de traitement administré, ni des risques encourus.
Enfin, les tests pouvaient (comme ce fut le cas pour les essais menés par Pincus) être effectués sur des patients internés en hôpital psychiatrique.
Fort heureusement, aujourd’hui les expérimentations de nouveaux médicaments sont beaucoup plus encadrés et sont soumis à l’obligation légale d’obtenir le consentement libre et éclairé des participant.es après qu’on les ait informé.es de tous les aspects de l’essai clinique (type de molécule testée, but de l’essai, conditions du protocole, risques encourus…). Les différentes législations pour encadrer les essais cliniques et la mise sur le marché de produits pharmaceutiques a, et c’est assez logique, eu un impact sur le nombre d’études effectuées (puisqu’il est maintenant nécessaire d’obtenir des autorisations et mettre en place un protocole stricte).
Le système de santé ne favorise pas l’accès à la contraception dite masculine
La faiblesse de l’offre proposée en terme de contraception à destination des personnes AMAB s’explique également par l’organisation même du système de santé. Il est assez courant pour une personne ayant un vagin de consulter un.e gynécologue ou un.e maïeuticien.ne (= sage-femme) pour des problèmes liés aux organes génitaux, et les questions liées à la fertilité (procréation et/ou contraception) ; les personnes ayant un pénis consultent moins aisément un.e urologue, un.e andrologue (spécialiste des organes génitaux dits masculins = équivalent du gynécologue).
En effet, entre les consultations préventives (prévention du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus notamment), les consultations concernant la contraception et le suivi lié aux grossesses ; les personnes ayant un vagin sont habituées à consulter ; or, il n’existe pas de réel suivi préventif pour les personnes ayant un pénis et la contraception qui leur est destinée étant peu développée, il est beaucoup plus rare pour ces personnes d’aller voir un.e spécialiste.
De plus, on observe un manque de formation des personnels de santé concernant la contraception des personnes AMAB.
En effet, une fois leurs études terminées, les médecins ont le devoir de maintenir une « veille professionnelle », c’est-à-dire s’informer des nouvelles pratiques médicales, des changements de législation… Cette auto-formation se fait par la lecture des différentes publications médicales et la participation à des colloques. Concernant la contraception dite masculine, cette veille professionnelle est rendue complexe d’une part parce que peu de publications et d’études sont réalisées à ce sujet ; et d’autre part parce que les colloques et congrès médicaux sont très souvent financés (voire organisés) par les groupes pharmaceutiques qui y envoient leurs représentants afin de présenter leur nouvelles molécules.. or comme nous l’avons vu, ces mêmes groupes pharmaceutiques ne sont que très peu investis dans la recherche sur les contraceptions masculines et n’y portent pas un grand intérêt.
Le manque d’implication des pouvoirs publics :
La contraception pour toustes n’est pas considérée par les pouvoirs publics comme un enjeu sociétal majeur. En effet, en septembre 2020, le gouvernement a annoncé la gratuité des méthodes de contraceptions hormonales pour les femmes de moins de 25 ans ainsi que la prise en charge des consultations de prescriptions, des bilans biologiques et des soins liés à la contraception ; le gouvernement à de fait décidé d’exclure les personnes assignées hommes (même âgées de moins de 25 ans) de la gratuité des frais liés à la contraception. De plus, Olivier Véran a précisé dans sa communication « C'est insupportable que des femmes ne puissent pas se protéger, ne puissent pas avoir une contraception, quand elles en font le choix évidemment, parce que ça leur coûte trop cher dans leur budget ». Bien que je partage l’opinion selon laquelle il est inadmissible qu’une personne ne puisse avoir accès à une contraception par maque de moyen financier, on peut remarquer qu’il est précisé que ce n’est pas normal qu’une personne assignée femme ne puisse pas être contraceptée si elle le souhaite parce qu’elle n’en a pas les moyens financiers, mais rien n’est dit sur le fait que les personnes AMAB n’aient pas d’accès à la contraception (par manque de moyens financiers, manque d’informations disponibles, manque de professionnels de santé formés pour les accompagner). Cette communication est la parfaite illustration que selon les pouvoirs publics (pas uniquement le gouvernement actuel), la contraception est "une affaire de femmes".
Un autre exemple flagrant de ce désintérêt des pouvoirs publics concernant la contraceptions pour les personnes AMAB : sur le site du gouvernement questionsexualité.fr la page qui recense les différentes méthodes contraceptives comptent seulement 3 contraceptions dites masculines (préservatif externe, retrait, vasectomie) contre 17 méthodes destinées aux personnes ayant une vulve.
L’influence du sexisme et du patriarcat :
La contraception à l’intention des personnes dotées d’un pénis est jugée par les médias et les professionnels de santé comme « trop contraignante ». En effet, il n’est pas rare d’entendre que la prise quotidienne d’un traitement hormonal et les injections hebdomadaires sont trop désagréables pour les personnes AMAB qui seraient donc incapables d’assurer la contraception médicalisée. Pourtant ces contraintes ne sont pas moins élevées pour une personne grâce au simple fait qu’elle n’ait pas un pénis, avoir une vulve n’enlève pas par magie la charge mentale et les désagréments liés à la contraception.
De plus, les opposants à la contraception pour toustes s’élèvent contre les méthodes contraceptives dites masculines en dénonçant les effets secondaires de ces dernières ; tout en considérant qu’il est normal qu’une personne ayant un vagin subisse des effets secondaires (parfois bien plus graves) suite à la prise de contraceptifs hormonaux.
La contraception dite masculine est associée chez certaine personnes à « une perte de virilité ». En effet, parmi les arguments allant contre la diffusion de la contraception dite masculine, il y a la peur d’effets secondaires altérant la libido, l’érection ou l’éjaculation. Certains évoquent également des craintes concernant d’éventuels risques de « féminisation » (prise de poids, augmentation du volume mammaire).
Enfin, certaines personnes s’opposent à la contraception dite masculine par peur qu’elle devienne un outil de domination à l’encontre des femmes. En effet, je l’ai évoqué plus tôt, certaines personnes ont peur que permettre aux hommes de porter la responsabilité de la contraception soit un moyen pour certains eux d’appuyer leur domination sur leur partenaire, en ce sens que la femme n’aurait pas de possibilité de contrôler que la personne ayant un pénis est réellement contraceptée et risquerait si ce n’est pas le cas une grossesse non désirée. Cette peur est renforcée notamment par le fait que certaines personnes ayant un pénis refusent de mettre un préservatif alors que leur partenaire en a fait la demande.
Un petit mot de l'équipe pour finir
Voilà voilà, c’est la fin de ce long article (on vous avait prévenu.es), merci d'avoir pris le temps de le lire. Nous espérons que vous y avez trouvé toutes les informations utiles pour tout connaître sur la contraception dite masculine ; n’hésitez pas à nous laisser un commentaire et à partager le lien de l'article autour de vous car il est grand temps d'informer les gens.
On vous retrouve bientôt sur ShambhalaFM la web radio qui te retourne le cerveau, ciao.
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